lundi 10 octobre 2011

Nouvelle Kia Picanto




   Ignorant les difficultés de ses concurrents, le sud-coréen continue sur sa lancée, Kia renouvelle aujourd’hui son best-seller, la Picanto. La petite citadine se veut  plus espiègle que jamais pour le bonheur des cœurs autant que les portefeuilles.


   En France, Kia a dépassé sa maison mère Hyundai, sa notoriété ne cesse de progresser de jour en jour et d’année en année. Le constructeur coréen le doit bien évidemment à sa fameuse garantie sept ans, ainsi à d’excellentes voitures, auxquelles il est peu à peu parvenu à donner une identité propre.
   
Esthétiquement, la minicitadine tablait autrefois sur une ligne banale et très commune. Grâce aux conseils de Peter Schreyer (ancien designer en chef d’Audi, qui supervise le style Kia depuis 2006), elle bénéficie aujourd’hui d’un dessin d’ensemble cohérent, moderne et plein de caractère.



   La Picanto  a gagné en gabarit par rapport à sa devancière (+6 cm en longueur). Toujours dotée de cinq places (disons plutôt 4+1, ce qui est non négligeable dans sa catégorie), la citadine offre  une présentation extrêmement soignée  notamment en matière d’assemblage qui s’avère en effet sans failles et le grain flatteur, seul bémol les plastiques restent durs.
L’originalité du volant à deux branches et le design épuré de la planche de bord donnent même à l’habitacle un cachet original sur ce segment. Il est important de constater que le coffre à augmenté en volume de 139l à 200l exploitables, tant dis que coté rangements, on déplore l’absence de bacs de portière à l’arrière.



   La nouvelle Picanto revoit également ses ambitions routières à la hausse, avec 1.2 85 ch qui assure une nervosité fort appréciée (0 à 100km/h en 11’’4), avec une consommation en cycle mixte raisonnable (5,5 litres).Ceci dit, la petite Kia d’entrée de gamme, le trois-cylindres 1.0 69ch s’y montre  plus vorace en pratique que le quatre-cylindres.


   Pour le reste, la Picanto assure un comportement  routier sûr, qui endure tout de même avec une direction mou. Son gabarit compact  et sa maniabilité en font une urbaine redoutable pour la concurrence (Renault Twingo, Fiat Panda, Citroën Ci, Peugeot 107 et Toyota Aygo) surtout grâce  à une dotation de série (incluant direction assistée, compte-tours, volant réglable en hauteur, appuie-tête arrière, banquette arrière rabattable), disponible à partir de 9 490 Euro. A 11 390 €, la finition Active y ajoute la climatisation manuelle, les antibrouillard, le volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir ; elle donne surtout accès pour 500 € supplémentaires à un pack “Sérénité” (ESP, assistance au démarrage en côte, contrôle de traction, assistance au contre-braquage, appuie-tête avant actifs et même allumage automatique des phares).


   Et pour les plus exigeants, la finition haute premium s’impose, en version 1.2 85ch (12 790 €, moins 400 € de bonus pour 105 g/km de CO2)  avec la sellerie mixte-tissu de série, en y ajoutant un pack “VIP” aux équipements parfois inédits parmi les petites urbaines (toit ouvrant électrique, ouverture et démarrage sans clef, feux de jour à LED, 1 100 €, ISG inclus).On parle aussi d’un ensemble motorisation/finition qui sera également proposé sous peu avec une boîte automatique à quatre rapport pour 1000€ de plus. Bref, il est clair que la Picanto évolue dans un autre tabloïde, que ce soit sur le plan des prestations, de l’équipement ou du tarif.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire