Ignorant les difficultés de ses concurrents, le sud-coréen
continue sur sa lancée, Kia renouvelle aujourd’hui son best-seller, la Picanto.
La petite citadine se veut plus espiègle
que jamais pour le bonheur des cœurs autant que les portefeuilles.
En France, Kia a dépassé sa maison mère Hyundai, sa
notoriété ne cesse de progresser de jour en jour et d’année en année. Le
constructeur coréen le doit bien évidemment à sa fameuse garantie sept ans,
ainsi à d’excellentes voitures, auxquelles il est peu à peu parvenu à donner
une identité propre.
Esthétiquement, la minicitadine tablait autrefois sur une ligne banale et très commune. Grâce aux conseils de Peter Schreyer (ancien designer en chef d’Audi, qui supervise le style Kia depuis 2006), elle bénéficie aujourd’hui d’un dessin d’ensemble cohérent, moderne et plein de caractère.
La Picanto a gagné en
gabarit par rapport à sa devancière (+6 cm en longueur). Toujours dotée de cinq
places (disons plutôt 4+1, ce qui est non négligeable dans sa catégorie), la
citadine offre une présentation extrêmement
soignée notamment en matière d’assemblage qui s’avère en effet sans
failles et le grain flatteur, seul bémol les plastiques restent durs.
L’originalité du volant à deux branches et le design épuré
de la planche de bord donnent même à l’habitacle un cachet original sur ce
segment. Il est important de constater que le coffre à augmenté en volume de
139l à 200l exploitables, tant dis que coté rangements, on déplore l’absence de
bacs de portière à l’arrière.
La nouvelle Picanto revoit également ses ambitions routières
à la hausse, avec 1.2 85 ch qui assure une nervosité fort appréciée (0 à 100km/h
en 11’’4), avec une consommation en cycle mixte raisonnable (5,5 litres).Ceci
dit, la petite Kia d’entrée de gamme, le trois-cylindres 1.0 69ch s’y montre plus vorace en pratique que le quatre-cylindres.
Pour le reste, la Picanto assure un comportement routier sûr, qui endure tout de même avec une
direction mou. Son gabarit compact et sa
maniabilité en font une urbaine redoutable pour la concurrence (Renault Twingo,
Fiat Panda, Citroën Ci, Peugeot 107 et Toyota Aygo) surtout grâce à une dotation de série (incluant direction
assistée, compte-tours, volant réglable en hauteur, appuie-tête arrière,
banquette arrière rabattable), disponible à partir de 9 490 Euro. A 11 390
€, la finition Active y ajoute la climatisation manuelle, les antibrouillard,
le volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir ; elle donne surtout accès
pour 500 € supplémentaires à un pack “Sérénité” (ESP, assistance au démarrage
en côte, contrôle de traction, assistance au contre-braquage, appuie-tête avant
actifs et même allumage automatique des phares).
Et pour les plus exigeants, la finition haute premium s’impose,
en version 1.2 85ch (12 790 €, moins 400 € de bonus pour 105 g/km de CO2) avec la sellerie mixte-tissu de série, en y
ajoutant un pack “VIP” aux équipements parfois inédits parmi les petites
urbaines (toit ouvrant électrique, ouverture et démarrage sans clef, feux de
jour à LED, 1 100 €, ISG inclus).On parle aussi d’un ensemble
motorisation/finition qui sera également proposé sous peu avec une boîte
automatique à quatre rapport pour 1000€ de plus. Bref, il est clair que la Picanto évolue
dans un autre tabloïde, que ce soit sur le plan des prestations, de l’équipement
ou du tarif.
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