Derrière un nom qui
évoque un passé glorieux, l’Alfa Roméo Giulietta ne fait que confirmer ses
lettres de noblesse. Pleine de charme, homogène et bien racée, elle fortifie
son attache aux valeurs sportives de la firme italienne.
Certes, la Giulietta
n’a pas le look ravageur et agressif de sa devancière la 147, mais elle préfère
opter pour une ligne plus sage. La fine calandre, les poignées de portes
discrètes et l'arête subtile qui habille le profil flattent les rétines, tandis
que l’habitacle dégage une réelle ambition de luxe. Sans s’éloigner des
traditions, la finition est bien soignée et la planche de bord apporte une
touche moderne bien appréciée.
Malgré le fait que
la Giulietta soit allongée de 13cm par rapport à la 147(4,35m), elle se révèle
plus encombrante que les Audi A3
Sportback (4,29 m) et Peugeot 308 (4,28
m). On déplore aussi, le manque de
rangements à l’intérieur et les places arrière qui sont un peu étroites. Coté coffre,
le volume est de 350dm3… comme dans certaine Volgswagen Golf.
De point de vue
moteur, nous avons essayé pour vous la version 1.4
MultiAir de 170 ch (à partir de 26 000€). La première chose qui me
vient à relever est la vivacité du couple, pas du tout synonyme de brutalité.
Ce qui est sûr, c’est qu’il faut éviter de rouler en dessous des 2000 tr/mn,
mais passé ce cap le bloc italien ronronne comme une bête féroce et démontre sa
vélocité en affichant 7,8 s de 0 à 100km/h avec une vitesse max de 218 km/h. Petit hic, le ressenti de la direction reste encore
artificiel et quelques commandes mal placées sur le tableau de bord.
Sans oublier bien
sûr, de parler de la molette DNA qui vous permettera de choisir le mode de
conduite voulu (sportive, normale ou all weather) et les 5 étoiles obtenues aux
tests NCAP au crash-test ne font que prouvé le niveau de sécurité au volant de
l’italienne.
La Giulietta se décline en trois motorisation essence (1.4
Tjet 120 ch, 1.4 TB MultiAir 170 ch et la 1750 TBi 235 ch) et trois
motorisation diesel (1.6 JTDm 105 ch, 2.0 JTDm 140 ch et 2.0 JTDm 170 ch).